L’Allemagne n’aime pas Facebook et son bouton

Ah! ils commencent à bien me plaire les Allemands! Ils l’avaient déjà ramenée contre la reconnaissance faciale instaurée par défaut sur tous les profils en début de mois, et ils continuent avec carrément l’interdiction du bouton « j’aime », ou « like » en VO. C’est une fois encore pour des raisons de non respect de la vie privée des utilisateurs que l’entreprise est condamnée. 

On va pas trop leur jeter de fleurs sinon ils vont prendre la grosse tête mais en ce moment, je cliquerai bien sur un bouton « j’aime l’Allemagne ».
Il semblerait que les institutions d’outre Rhin attachent une importance particulière à la défense de la vie privée des internautes teutons. Google en a fait les frais par l’intermédiaire de son service Street View en avril. Pour rappel, les voitures chargées de prendre les photos pour la vue réelle dans Google Map ont été mises en cause, suites à de nombreuses affaires révélant qu’elles collectaient des informations sur les habitants par le biais des réseaux Wifi.

Facebook est aujourd’hui la cible de la CNIL locale du land de Schleswig-Holstein. Les sites de la région ont donc jusque fin septembre pour retirer les boutons « j’aime » de leurs sites, sous peine de se voir infliger une amende de 50 000 euros.

Selon les accusateurs, ce bouton permettrait à Facebook de connaître les faits et gestes des internautes naviguant sur les sites qui en sont équipés.
La firme de Mark Zuckerberg n’a évidemment pas démenti mais a précisé qu’elle ne conservait les données que 90 jours (« vous êtes trop bon Monseigneur! »).

En plus des habitudes des 700 millions d’utilisateurs inscrits, Facebook cherche donc à espionner les comportements des autres internautes par le biais de ces petits boutons.
Celles et ceux qui ont un profil Facebook verront évidemment leurs informations croisées avec celles publiées et fournies volontairement lors de l’inscription (lesquelles sont devenues propriété de l’entreprise), afin que soit dressé un profil personnalisé des internautes.

Mon premier article sur les web bugs était une réponse à ce problème assez effrayant. Vous pouvez le relire si vous ne vous êtes pas encore munis de Ghostery!


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